« Nous attendrons qu’ils meurent de vieillesse, et après, nous dirons tout.«
Elsie Wright, post face du livre de Sir Arthur Conan Doyle,
The Coming of the Fairies, (1ère ed.1922), 1997.




photographies argentiques sur verre, gravure cnc
Celia et Inès sont soeurs et ont été photographiées comme des sortes d’exploratrices. À ces photographies argentiques tirées sur verre s’ajoutent des images gravées qui se révèlent dans leur projection sur le mur : les sœurs Fox, à l’origine du spiritisme aux USA en 1848, les cousines de Cottingley, dont les photos en présence de fées en 1917 ont à l’époque fait grand bruit, Conan Doyle y voyant la preuve irréfutable de l’existence du petit peuple. Ces filles, ces sœurs, ces jumelles dans leur dédoublement portent en elles une forme d’étrangeté. L’étrange, du fait du double, convoque la photo de Diane Arbus, les inquiétantes jumelles du couloir de The shining de Kubrick et de la théorie de la vilaine petite fille.
analog photography on glassplate, cnc ingraving
Celia and Inès are sisters and were photographed as a kind of explorers. In addition to these silver photographs printed on glass, there are engraved images that are revealed when they are projected on the wall: the Fox sisters, at the origin of spiritualism in the USA in 1848, the Cottingley cousins, whose photos in the presence of fairies in 1917 caused a stir at the time, Conan Doyle seeing them as irrefutable proof of the existence of the little people. These girls, these sisters, these twins in their splitting carry within them a form of strangeness. The strange, because of the double, calls to mind the photo of Diane Arbus, the disturbing twins in the corridor of Kubrick’s The Shining and the theory of the wicked little girl.
- En partenariat avec le Bon Accueil, Rennes et la Drac Bretagne
- résidence à l’école Simon Sirodot, Mont-Dol, avril 2024