
Comment prendre soin de celles, ceux et ce qui nous entoure, dans leur diversité ? Comment faire commun dans un monde trop souvent fracturé ? Comment les artistes endurent le présent ? Que peut l’art ? Où doit-il se tenir ? Ce sont ces questions que posent le second numéro de la revue Festina Lente.
Cherchant à s’ajuster à des réalités plurielles, complexes, contradictoires, ce numéro laisse entendre différentes voix, qui empruntent des routes collectives et variées. On trouve ainsi des voix complices qui se répondent pour parler de terres dévastées et de vies brisées (Anisia Uzeyman et Saul Williams), des voix d’ancêtres qui parlent à travers nous (Khanysile Mbongwa et Euridice Zaituna Kala, Léa Muller), des voix de personnages mythologiques qui se transforment au fil des siècles et des traductions (Rasmus Myrup), des voix polyphoniques de collectives qui parlent de renouveler la langue, de la faire échapper de ses cadres binaires (Bye Bye Binary), des voix symbiotiques d’espèces compagnes (Estelle Chaigne et Vincent Zonca) ou d’autres qui parlent de réinventer l’architecture, l’art, l’amour et l’amitié (Xavier Wrona, La collective qui cherche encore son nom, Gilles A. Tiberghien).

