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L'ÂTRE ET LE NÉON, galerie Albert Bourgeois, Fougères

64 Sans-titre (chaque image est une ruine) 2021, vue de l\'exposition
64 Sans-titre (chaque image est une ruine) 2021, vue de l\'exposition
64 Sans-titre (chaque image est une ruine) 2021, vue de l\'exposition
64 Sans-titre (chaque image est une ruine) 2021, vue de l\'exposition
64 L\'âtre et le néon, vue de l\'exposition
64 l\'âtre et le néon, vue d\'exposition

Exposition collective à la Galerie Albert Bourgeois à Fougères

du 1er avril au 19 juin 2021

Dans le cadre de la programmation «Les Temps Moderne», la Galerie a confié le commissariat d’exposition à Mael Le Golvan pour une présentation collective. Ce dernier, artiste également, a sélectionné 8 artistes et leur a donné carte blanche sur le thème des machines.
«Cette exposition présente des artistes dont les pratiques explorent les plis, les creux des objets techniques. Penser la place des machines dans l’art, ce n’est pas s’intégrer à leur pseudo-dimension de progrès, mais plutôt les contraindre pour qu’en retour elles nous permettent de les voir, elles et le monde à travers, avec distance.» (Mael Le Golvan)

Pour cette exposition, j'ai réalisé des tirages argentiques sur verre brisé sous le titre "SANS TITRE (CHAQUE IMAGE EST UNE RUINE)" 2021, travail en cours.

Il s'agit d'un corpus d'images réunies autour de l'idée de l'absence. L’idée de la gélatine argentique tient à sa fragilité, son côté organique, une peau très fine qui porte l’image et la voile par ses imperfections.

« Simultanément construite et effacée, chaque image est une ruine. Elle représente l’interruption de temps, l’expose et la meurtrit - c’est sa plaie béante. Cette détérioration pénètre dans le corps lorsque la paupière se ferme. Il existe une longue tradition de métaphores pour  l'oeil vorace : la bouche et l’oeil se ressemblent, tous 2 sont des failles horizontales menaçantes à travers laquelle on incorpore L’image se crée lorsque l’œil se ferme. » Before the eye lid’s laid, J. Emil Sennewald sur le travail de Agnès Geoffray.